Nouvelle Zélande


Vendredi 24 mai Raetea Forest - Rarawa Beach
Des bruits suspects nous réveillent très tôt … la dernière fois, nous avions pensé à une hallucination auditive de notre part mais cette fois, nous l’apercevons notre visiteuse nocturne, une petite souris toute noire … elle est peut→être très mignonne mais totalement indésirable dans notre van ! Nous voilà parti à la chasse à la souris à 5h30 du mat’ ! les oreilles aux aguets pour essayer de déterminer d’où viennent les bruits puis recherche avec la lampe frontale tout en ouvrant les portes pour la faire sortir ! Mais elle est agile la bébête, elle saute, grimpe aux rideaux, … et nous perdons sa trace … Nous partons en ne sachant pas si nous avons une passagère supplémentaire… je ne suis pas sereine ! Heureusement, le soleil qui brille compense largement. En Tasmanie, nous étions allé sur 7 mile beach … en NZ, nous sommes allé sur 90 mile beach, eh ouais, ils ne font pas dans les demi-portions les néo-zéalandais !

du sable et de la mer à perte de vue … face à cette immensité, les enfants (et nous aussi) ont envie de courir dans tous les sens, on sent une excitation qui les envahit…et d’un autre côté, ils restent près de nous …trop grand, trop impressionnant… Ju ramasse des coquillages, tels des tellines géantes (aucune idée du nom, mais on nous a dit que ça se mangeait), pour notre repas du soir. Les collines qui longent 90 mile beach sont assez plates (entendons nous lecteur, n’oublions pas la loi de la relativité : nous sommes en van !et c’est par rapport au relief dans le northland qui est plutôt hillish). Parmi ces ondulations, une montagne au fond se détache, comme posée là par inadvertance. Les collines vertes sont parsemées de points blancs qui broutent l’herbe. Sur leurs flancs, certaines laissent apparaitre une roche rouille qui contraste avec le vert herbeux. Nous roulons jusqu’au cape Reinga … point le plus au nord de la NZ où l’on puisse se rendre… une marche d’une heure (avec des enfants, dont un qui essaie de ramasser les coquillages pris dans le béton ! ) nous mène jusqu’à la pointe qui abrite un phare. On assiste à la rencontre de la mer de Tasmanie et l’océan Pacifique … le courant très puissant passe … en face de nous la mer à l’infini et sur les côtés les falaises qui se jettent dans l’océan … ces paysages invitent (au moins en songe) au voyage d’expédition pour découvrir de nouveaux horizons…

Après ces paysages oniriques, nous découvrons les dunes géantes … des énormes tas de sable à perte de vue. Nous sommes seuls à gravir ces montagnes sableuses … et en haut … w aouh ! Terre de contrastes … nous avons envie de courir et crier dans tous les sens et en même temps de marcher tranquillement sans un bruit… parce qu’en haut, c’est silencieux (après avoir bâillonné les enfants, bien sur !! ) quelques chants d’oiseaux ponctuent le silence, l’ouïe est au repos. Le sable est monochrome, juste des ondulations pour ne pas sur→stimuler la vue. La caresse des grains sur la plante des pieds douce et rugueuse, parfois à la limite de l’irritation mais tellement agréable après de longues heures (et même des jours) dans des baskets ! Nous adorons ce lieu surprenant. Et au milieu, entre deux dunes, un ruisseau coule, laissant apparaitre un sol plein de cratères, un sol lunaire … avec de l’eau ! dans un camaïeu de rouge→orangé qui va si bien avec le sable. Si l’on gravit encore une ou deux dunes, nous apercevons la mer au loin… Après l’effort de la montée, le plaisir de dégringoler ces montagnes en s’enfonçant jusqu’aux genoux et en 10 secondes.

La nuit commence à tomber, nous allons au bord d’une plage de silice que nous découvrirons demain. Toujours aucune nouvelle de la souris …

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dernière version 13/01/2014
Voyage d’une famille dans le monde