Jeudi 18 juillet- Samedi 27 juillet Medan – Bukit Lawang- Tangkharan L’arrivée sur Medan de nuit est plutôt impressionnante. L’aéroport est en centre ville … nous voyions les maisons de très très près… on pourrait presque deviner ce qu’ils mangent ou regardent à la TV. Mais nous sommes tranquilles, nous voyageons avec air asia, un de leurs avions s’est crashé il y a une semaine, donc statistiquement nous avons peu de risque de nous écraser lamentablement sur la piste. Medan n’est qu’une étape pour aller à Bukit Lawang qui doit être le bouquet final de notre voyage. Nous rejoignons le village par train puis bus puis bejak motorisé. Le village est très touristique mais l’accueil est agréable. Nous logeons les premiers jours à Rain forest guest-house. Le premier matin, nous nous faisons réveiller par un barouf, comme si quelqu’un jetait des objets métalliques dans les escaliers .. en fait, ce sont les macaques qui se chamaillent sur les toits en tôle! Les premiers jours se passent entre baignade à la rivière, balade dans le village avec toujours un macaque ou un thomas leaf à observer. Ces sont les amuses-yeux avant les deux jours de trek dans la jungle avec Amar et Rycky. Nous pénétrons progressivement dans la végétation dense de la jungle du parc national gunung Leuser. Nous ne sommes pas seuls à découvrir le petit serpent moon-snake posé sur sa branche sous les yeux et flashs des touristes. Nous marchons sur les petits sentiers, évitant les racines, les yeux en alerte pour essayer de les apercevoir… oh un thomas leaf,… oh,ah, ooohh waaaaooouuuh, les voilà, à la hauteur de notre imagination. Tout en puissance, des épaules d’une largeur impressionnante, une tête énorme mais si humaine (manque un peu de lobe frontal quand même) avec le front qui se dégarni (ah c’est un mâle !), des grandes paluches avec leur pouce en opposition, des poils oranges tout raides… nous sommes à quelques mètres du premier orang-outan, un beau mâle placide face à ces touristes qui le regardent et le photographient. Et d’un seul coup, avec des gestes lents mais précis, il se met en mouvement, se déplace de branche en branche, se rassoit pour nous regarder d’un autre angle… et en bas, les humains se déplacent en masse pour essayer de mieux l’apercevoir. Et puis, on croise son regard… anthropomorphisme inévitable. Nous pourrions rester des heures à le regarder se déplacer, croiser son regard, manger des jeunes feuilles ou des fruits, …
precedent suivant les photos sont dans la Galerie photo© 2012/2014 --- Ju, Béné, Kiara & Maël --- www.lespedalesdouces.fr dernière version 13/01/2014 Voyage d’une famille dans le monde